felixtagba

L’Afrique souffre du manque d’eau potable

La journée mondiale de l’eau est célébrée ce 22 mars. Beaucoup de population sont toujours privées d’eau potable. En Afrique, le constat est  alarmant. 319 millions, soit 1/3 d’habitants de l’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à l’eau potable, selon le Conseil mondial de l’eau.

L’Afrique regorge des ressources en eau

Le continent dispose pourtant d’énormes ressources en eau.  Selon l’Association africaine de l’eau, l’Afrique dispose dans ses nappes phréatiques plus de 5000 milliards de m3 cubes d’eau.

La pauvreté et l’absence de volonté politique, principale cause

Invité du journal Afrique de TV5 Monde , Christian Eboulé  affirme que « 70 % des lits d’hôpitaux aujourd’hui en Afrique subsaharienne sont occupés par des personnes qui souffrent  de maladies liées à l’eau de mauvaise qualité ou à l’assainissement ».  Pour le journaliste, « la pauvreté et l’absence de volonté politique chez les leaders sont la principale cause de cette situation »

Au Togo plus de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable.

Ces chiffres démontrent que les Etats africains ont du pain sur la planche pour un accès à l’eau potable et à l’assainissement des populations, un droit reconnu par l’ONU.

Félix TAGBA

Lire aussi: L’eau pour un développement durable


Ecojogging, la jeunesse togolaise déterminée à éliminer les déchets plastiques

Des jeunes togolais ont encore couru, tout en ramassant les déchets plastiques à Lomé, la capitale du Togo, pour les éliminer définitivement et rendre propre leur pays. Cette séance de course marque la deuxième édition du mouvement mondial écocitoyen Ecojogging au Togo.

Pour cette deuxième édition, des jeunes venus de Woelab, un espace d’innovation au Togo et de l’ONG IYF TOGO se sont joints à d’autres sympathisants du mouvement.

Très tôt le matin, ils se sont tous retrouvés à la plage de Lomé, en face de l’hôtel Ibis Lomé Centre pour courir pendant une heure.

L’initiateur du mouvement, Félix Tagba a profité de l’occasion pour les sensibiliser sur l’importance de faire du sport pour le bien-être, mais aussi, d’éviter de jeter partout des sachets plastiques, après usage.

Les « Ecojoggers » ont couru le long de la plage de Lomé et ont collecté 30 kilos de sachets plastiques, ramassés à même le sol, avec des cris de guerre du mouvement: « Ecojogging,bougeons et sauvons la planète! »

«C’est une très bonne initiative, je ferai régulièrement Ecojogging pour mon bien-être et pour rendre mon pays propre » lance une participante.

Les déchets plastiques collectés au cours de ce jogging sont recyclés par Woelab.

Félix TAGBA


#EcoJogging, le Ghana rentre dans le mouvement

EcoJogging s’étend en Afrique. Le mouvement a été lancé samedi 11 février dernier à Accra au Ghana, en partenariat avec le 1st Royal Scout Group.

Détermination des Ghanéens

 

J’ai été surpris par l’engouement et la mobilisation des Ghanéens face à cette initiative. Nous étions plus de 25 personnes samedi dernier, à parcourir certaines artères de Kasoa, une banlieue d’Accra la capitale du Ghana, tous engagés et déterminés à réduire un tant soit peu les déchets dans cette ville, mais aussi au Ghana et dans tous les pays. Les déchets, il y en a beaucoup dans nos pays, ce qui n’est pas bon pour notre environnement.

 

Les Ecojoggeurs courant et chantant
Les Ecojoggeurs courant et chantant

 

A Kasoa, nous avons collecté plus de 20 kilos de sachets plastiques en faisant de l’Ecojogging. Tout s’est passé dans une bonne ambiance, avec les chants des membres du 1st Royal Scout Group du Ghana.

Les sachets de plastiques ramassés après Ecojogging
Les sachets de plastiques ramassés après Ecojogging

Sensibilisation des Ecojoggeurs

 

Nous avons profité de l’occasion pour sensibiliser les Ecojoggeurs sur la nécessité de protéger l’environnement en évitant de jeter nos déchets sur les routes.

 

Ecojogging se déroulera au moins une fois par mois au Ghana. Notre ambition est de lancer le mouvement dans d’autres pays comme nous l’avons déjà fait au Togo et au Ghana, mais pour l’instant nos moyens sont limités. Nous espérons qu’il y aura de bonnes volontés pour accompagner cette initiative.

Pour rappel, Ecojogging est un mouvement mondial qui consiste à courir tout en ramassant les déchets qu’on trouve sur son chemin.


Ecojogging, le jogging autrement!

Bonjour à toutes et à tous ! Après plusieurs mois d’absence sur la plateforme Mondoblog,  je reviens vous parler d’un projet dont je suis l’initiateur et le manager général. Il s’agit d’EcoJogging, un mouvement mondial qui consiste à courir tout en ramassant les ordures qu’on trouve sur son chemin.

D’où m’est venue l’idée ?

L’idée est née le 02 janvier 2017. J’étais parti faire du jogging comme j’aime bien le faire – j’aime bien courir et je cours beaucoup pour ma santé et m’échanger des idées- à chaque fois que j’ai l’occasion. Le jogging c’est ma drogue, ça me stimule. Je préfère faire du jogging que de prendre du café.

Ce jour j’ai quitté la maison très tôt à 4H du matin pour me rendre sur un terrain non loin de chez moi. En courant, je pensais à initier une activité sur le jogging, afin de courir régulièrement avec les amis et faire d’autres connaissances. Après 2 heures passer à courir et à penser à l’organisation d’une activité sur le jogging, je rentre à la maison et à l’instant je fais un facebook live pour partager l’idée avec mes amis. Beaucoup ont aimé l’idée et d’autres m’ont fait des suggestions en me proposant d’associer le ramassage de déchets à la course.  J’ai trouvé cette proposition intéressante d’autant plus qu’elle rentre dans l’un de mes domaines d’action, la protection de l’environnement. Je travaille sur des projets liés à la protection de l’environnement.

Ecologie et jogging

J’ai pensé à quel nom donner à ce concept : courir et ramasser les déchets, et j’ai trouvé EcoJogging qui est un nom composé de deux (2) mots : Ecologie et Jogging. Ecologie pour la défense de l’environnement et la lutte contre la pollution. Jogging pour la course à pied. Ce nom cadrait bien avec ce que je veux faire. EcoJogging est donc une course écologique.

Tout le monde peut faire de l’Ecojogging. Il suffit de courir ou de marcher si vous voulez, l’idée est de faire une activité sportive tout en ramassant les déchets qu’on trouve sur son chemin. Vous pouvez faire votre Ecojogging partout où vous vous trouver et partager ce que vous faites sur les réseaux sociaux avec l’hashtag #EcoJogging -très important- nous nous chargerons de partager ce que vous faites sur nos pages Facebook, Twitter, Instagram etc.

Pourquoi faire Ecojogging ?

Faire Ecojogging, c’est contribuer à son propre bien-être. Vous convenez avec moi qu’il est utile de faire du sport pour être en bonne santé.

Le concept permet également de protéger notre environnement. « Un corps sain dans un environnement sain ». Le fait de ramasser les ordures qu’on trouve sur son chemin amène à protéger notre environnement, mais aussi à accomplir un acte civique et citoyen.

Dans certains de nos pays, on trouve les ordures partout, ce qui ne nous honore pas. Les dirigeants et les citoyens sont souvent silencieux face à cette situation. Avec Ecojogging nous faisons notre part en ramassant les ordures que nous trouvons sur nos chemins.

Pour le premier Ecojoggingtour qui a eu lieu le 28 janvier dernier à Lomé (Togo) nous avons ramassé plus de 10 kilos de sachets plastiques.

Ecojogging c’est aussi un mouvement social. Les déchets que nous ramassons, nous les donnons gratuitement aux personnes en conflit avec la loi qui s’en servent pour fabriquer des articles comme des sacs de tout genre, des parapluies et bien d’autres choses, en collaboration avec l’association Zam-ké qui veut dire littéralement en langue locale « réutilise-moi ».  Nous recyclons également ces déchets. Nous sommes en partenariat avec un groupe de jeunes togolais initiateurs du 228CivicLab. Ils fabriquent et nous fournissent gratuitement des sacs biodégradables à base de papier de ciment pour collecter les déchets.

Une Ecojoggeuse posant devant le grand hôtel du TogolNous faisons également du tourisme avec Ecojogging. C’est un mouvement itinérant qui nous permet de visiter et de connaitre des lieux  touristiques de nos pays.

Aussi avec ce mouvement, nous faisons des rencontres. A notre première édition, j’ai retrouvé un ami que je n’avais plus vu durant plus de 2 ans.

Ecojogging fait école

C’est un mouvement mondial qui est apprécié partout. Nous avons des représentants dans certains pays africains, en Haïti et en France. L’idée c’est d’avoir des représentants partout dans le monde. Vous pouvez nous représenter dans votre pays si vous voulez.

Ecojogging se fera au moins une fois par mois dans les pays. Nous organiserons également cet événement à certaines occasions comme la journée de la femme pour célébrer les femmes et à d’autres occasions.

Les médias aussi s’intéressent à l’initiative et nous comptons changer le monde, d’où notre slogan : « Ecojogging, bougeons et sauvons le monde ! ».


Comment impliquer et mobiliser les médias pour la COP 21

Des membres du Comité d'organisation à la conférence de presse
Des membres du comité d’organisation à la conférence de presse

Nous avons initié – les membres de l’Alliance des médias pour l’eau et l’assainissement (AMEA) – depuis juin dernier un projet dénommé Média COP 21. Vous l’aurez compris, ce projet s’inscrit dans le cadre de la 21conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques COP21 qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochain à Paris (France). La COP 21 revêt beaucoup d’enjeux. Notre planète ne tient qu’à un fil. Il faut agir dès maintenant. Acteurs et décideurs doivent signer un accord contraignant sur le climat afin de maintenir le réchauffement de la planète à deux degrés comme l’a souhaité le Groupe intergouvernemental des experts sur les changements climatiques (GIEC).

Impliquer les journalistes et communicateurs pour informer davantage les populations

Les actions se multiplient dans tous les pays des quatre coins du globe pour que cette conférence soit un succès. Le Togo n’est pas en reste. Mais le constat est que les journalistes et communicateurs togolais sont en marge de ces grandes rencontres. Eux qui ont pour rôle d’informer, éduquer et de sensibiliser les populations. Soit parce qu’ils ne s’y intéressent pas, soit parce qu’ils n’y sont pas associés. Du coup, les populations qui ne participent pas à ces rencontres sont souvent sous-informées.

Pour combler ce manque d’information et de sensibilisation remarqué chez ces populations de base, il nous a semblé bon d’initier ce projet  »Média COP 21 » à l’endroit des journalistes et communicateurs qui font le lien entre les décideurs et les populations. Au Togo, comme dans bon nombre de pays, les journalistes et communicateurs ne sont pas spécialisés dans le domaine des changements climatiques. Ce projet permettra de les former et de renforcer leurs capacités au cours de plusieurs ateliers.  Des experts du domaine feront des communications sur différentes thématiques.

Concours Média COP Awards

L’ autre volet du projet, pas des moindres est de faire participer les journalistes et communicateurs des médias, tous supports confondus, à un concours dénommé Média COP Awards. Ce concours sera bien entendu doté de plusieurs prix dont des participations à la COP 21.

Le projet a été présenté mardi 7 juillet 2015 lors d’une conférence de presse qui a réuni des journalistes, des communicateurs et des partenaires. Ces derniers ont salué l’initiative.

Notre ambition n’est pas de s’arrêter à cette 21e édition de la COP. Pour ce faire, nous avons besoin du soutien des partenaires et contributeurs pour non seulement cette édition, mais aussi aussi pour pérenniser ce projet.

A bon entendeur, salut !

Félix TAGBA

 

Ci-dessous le Résumé du projet

 

RÉSUMÉ DU PROJET

 

 

Titre : MEDIA COP21

Thème : Les ressources en eau face aux changements climatiques

Initiateur : Alliance des médias pour l’eau et l’assainissement (AMEA)

Contexte : Le projet  « MEDIA COP 21 », s’inscrit dans le cadre de la prochaine conférence sur les changements climatiques – COP 21 qui se tient à Paris du 30 novembre au 10 décembre 2015.

But : Amener les médias à attirer l’attention de tous les acteurs sur les impacts des changements climatiques sur l’accès aux ressources en eau.

Objectif Général :

Permettre aux journalistes togolais de renforcer leurs capacités sur les différents aspects de la thématique et d’avoir une vue globale sur la situation des changements climatiques et des enjeux de la conférence de Paris.

Activités :

  • Lancement officiel du projet
  • Des ateliers de formation sur différents aspects des changements climatiques qui va voir une centaine de journalistes renforcés leurs capacités sur la thématique.
  • Concours « MEDIA COP AWARDS» à l’endroit des journalistes s’intéressant aux questions de changements climatiques, doté de plusieurs prix.
  • Période du projet: 1er juillet au 21 décembre 2015

Retrouvez nous sur :

FACEBOOK : www.facebook.com/MEDIA COP21

TWITTER: @MEDIACOP21

mediacop21.gmail.com; (+228)22 32 88 41 / 91 57 62 50 / 99 40 13 95

 

07 B.P. : 14151/ Tél : 228 99 40 13 95 / 228 91 57 62 50 / E-mail : washmedialliance@gmail.com

Compte bancaire ORABANK N° : 023957782201


LES MÉDIAS S’ENGAGENT POUR LES OBJECTIFS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

photo de famille SIMED
photo de famille SIMED

  Des journalistes venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Togo se sont joints à leurs confrères du Niger pour un Symposium International des Médias pour le Développement Durable (SIMED) post 2015, tenu au palais des congrès de Niamey (Niger) du 03 au 05 mai. Le SIMED a vu aussi la participation des partenaires et des acteurs du développement durable. Initié par le Réseau Nigérien des Journalistes pour l’Education et le Développement (RENJED) et le Réseau des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement du Niger (REJEA), ce symposium a pour objectif d’amener les médias à s’engager dans l’accompagnement des États africains pour la réalisation de l’agenda post 2015. Les sessions et débats ont essentiellement tourné autour du thème «Contribution des médias dans la mise en œuvre des politiques nationales : réduire les inégalités pour la fourniture inclusive et équitable des services sociaux de base du Programme de Développement Durable Post 2015 ».

Pourquoi les médias s’engagent-ils pour les Objectifs du Développement Durable (ODD) ?

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) arrivent à échéance le 31 décembre prochain. Mais on note une faible implication des médias, surtout africains, quant à la sensibilisation des acteurs pour une plus grande participation aux échéances prévues. C’est pour combler ce vide que des journalistes ont pris des engagements pour la mise en œuvre effective des ODD.

Les engagements

  1. S’impliquer véritablement dans la mise en œuvre des ODD ;
  2. Informer, éduquer et sensibiliser les différentes populations pour l’atteinte des ODD ;
  3. Se spécialiser dans les dix-sept (17) domaines d’intervention des ODD ;
  4. Promouvoir les ODD à travers les différents canaux médiatiques ;
  5. Suivre et évaluer la mise en œuvre des ODD dans tous les pays ;
  6. Concevoir, réaliser et diffuser des programmes et contenus adaptés aux réalités locales ;
  7. Travailler en synergie avec tous les acteurs de la mise en œuvre des ODD.
  8. Créer des plateformes des journalistes aux plans national et régional pour une meilleure mise en œuvre des ODD

Recommandations

Pour arriver à cette finalité, les journalistes recommandent aux différents Etats, de

  • Faire des medias des véritables acteurs de mise en œuvre des ODD ;
  • Favoriser l’accès libre et équitable à l’information ;
  • impliquer tous les médias dans la communication officielle en matière de développement durable (ODD) ;
  • Octroyer des bourses et des voyages d’études aux journalistes ;
  • Poursuivre le renforcement de capacité des journalistes dans le cadre de la mise en œuvre des ODD ;
  • Créer un fonds d’appui aux différentes productions journalistiques dans la mise en œuvre des ODD ;
  • Récompenser les meilleures productions journalistiques en matière d’ODD ;
  • Institutionnaliser le SIMED

Félix TAGBA


L’EAU POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

Crédit Photo: Félix TAGBA

Ce 22 mars, c’est la journée mondiale de l’eau. Pour l’année 2015, l’Organisation des Nations Unies a retenu comme thème: L’eau et le développement durable. Ainsi, toutes les couches de la population, doivent avoir un accès à l’eau potable; l’eau étant au cœur du développement. Mais la réalité est tout autre. Chaque 21 secondes, un enfant meurt, faute d’eau potable; pour ne citer que cet exemple. A tout le moins, nous devons penser à cette couche vulnérable, si nous aspirons réellement au développement.

Il est temps qu’on agisse pour un accès à l’eau potable pour tous.

Félix TAGBA


JE NE CROIS PAS EN NOS POLITICIENS, ILS SONT TOUS LES MÊMES.

Crédit: google.com
Crédit: google.com

 Bof ! Je n’aime pas la politique. Je préfère œuvrer pour la protection de l’environnement, parler du développement durable, du social, du sport… tout sauf la politique.

Quand je parle de la politique, entendez la politique politicienne. La politique, en réalité est la gestion de la cité. Bon Bref.

J’écris ce billet suite à une lettre ouverte d’un ami mondoblogueur Vitus, adressée au président du Parti des Togolais (PT), Alberto OLYMPIO.

Mes attentes ne sont pas comblées

J’ai nourri l’espoir de voir un président représenter la jeunesse togolaise. Je me disais que Faure GNASSINGBE représentait mieux la jeunesse togolaise puisqu’il est lui-même jeune. Du coup, il était mieux placé pour combler les attentes des jeunes togolais. Selon moi bien entendu. 3, 5 et 9 ans sont passés. J’ai certes vu l’engagement du président Faure, mais comme quasiment tous les jeunes togolais – c’est un secret de Polichinelle- je suis resté sur ma faim. Mes attentes ne sont pas comblées. J’aspire à un mieux-être.

Jean-Pierre FABRE, candidat unique de l’opposition pour 2015?

Ailleurs, c’est le président de l’Alliance Nationale du Changement (ANC)  Jean-Pierre Fabre qui s’autoproclame candidat unique  de l’opposition pour la prochaine élection présidentielle. ‘‘S’autoproclame’’ parce que dans une Interview accordée à RFI, Jean-Pierre Fabre pense qu’il réunit les critères objectifs pour une candidature unique de l’opposition. « Je sais qu’il y a des velléités mais en cette matière-là, il y a des critères objectifs pour la candidature unique et je pense que je réunis ces critères-là » a-t-il affirmé. Et à la question « si le conclave du collectif Sauvons le Togo et de la coalition Arc-en-ciel désigne au bout du compte un autre candidat unique que vous, est-ce que vous retirerez votre candidature ? », le président de l’ANC répond : « C’est une question difficile… » La question de candidature unique de l’opposition a toujours divisé l’opposition togolaise. Simplement parce que chacun cherche son intérêt.

Aujourd’hui, c’est Alberto OLYMPIO

Il veut incarner la jeunesse togolaise. Au départ, je croyais en lui. Je l’avoue, vu son parcours et son expérience. Mais je deviens de plus en plus sceptique. Ma tête bouillonne de questions. N’est-il pas venu lui aussi pour régler son compte ? Comme pensent certains analystes de la politique togolaise. Je suis interloqué par ces réactions. Je n’y avais pas pensé. Mais nous sommes au Togo. Le pays où tout est possible.

L’élection présidentielle 2015 approche à grands bruit. Et bientôt la campagne. Tout le monde s’y  lancera corps et âme, même les politicards. Ils promettront in extenso monts et merveilles.

Politiciens, souffrez que je vous dise ceci: je ne vous crois plus, aucunement. J’ai l’impression que vous cherchez vos propres intérêts, plutôt que ceux de la population. Peut-être que je me trompe. Je veux bien compter sur vous, mais donnez-moi une bonne raison de vous croire.


TOGO : LA GUERRE CONTRE LES EAUX EN SACHETS « PURE WATER »

Crédit Photo: Félix Tagba
Crédit Photo: Félix Tagba

   Plusieurs  unités de production d’eau en sachet communément appelée « Pure Water » ont été fermées les 6 et 7 janvier  par les autorités togolaises. Cette fermeture fait suite à des mises en demeure du gouvernement depuis l’année dernière. Les ultimatums sont restés lettre morte. Selon le gouvernementces unités ne répondent pas aux normes requises pour l’installation de telles structures.

D’après les derniers chiffres, plus de 350 unités de productions d’eau en sachet opèrent sur le territoire Togolais. Mais seulement 3 sont autorisées par l’Etat.

Avant de produire et de vendre les eaux en sachets au Togo, il faut avoir une autorisation d’installation ou une carte d’opérateur économique, un document d’étude d’impact environnemental une autorisation de salubrité, avoir un responsable qualité pour veiller à la qualité d’eau produite. L’article 84 du code de l’eau du Togo stipule  « il est interdit de proposer, vendre ou distribuer, sous quelque forme que ce soit, en vue de la boisson, une eau non potable et d’utiliser pour la préparation, le conditionnement et la conservation des denrées alimentaires, des eaux qui ne répondent pas aux normes de potabilité requises. »

Les eaux en sachets dites « Pure water » pullulent au Togo et ne sont pas souvent pures comme l’indique leur nom. Le sachet de 500 ml de Pure water coûte 25 FCFA, donc accessible au togolais lambda qui n’a pas  les moyens de s’offrir les installations de la Togolaise Des Eaux (TDE). Plusieurs  Togolais consomment les eaux en sachets, faute de mieux.

Ces eaux entrainent de graves conséquences sur la santé et sont souvent à l’origine de certaines maladies. Cependant, beaucoup de consommateurs ignorent ces dangers.

Félix TAGBA